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Durant la guerre froide, l’URSS a cherché à relancer l’industrie et l’innovation. Un des produits qui en sortit fut un verre (à boire) incassable.
Le verre était issu de la recherche fondamentale en chimie.
Le produit était incroyablement durable, mais personne n’en voulait. Le marché le répondait que vendre un produit incassable n’était pas viable.
Et c’est vrai.
Mon avis n’a pas changé sur la question.
J’ajouterais que tant que l’on vit dans une société où les produits durables ne sont pas plus valorisé (ne serait-ce qu’utilisés dans tous les lieux publics : cantines, écoles, hopitaux…), et que faire de la merde paye davantage, tout effort sera vain.
Tant que le service publique n’imposera pas des contraintes de durabilité strictes, faudra pas nous demander d’être écolo.
Et non, taxer les Go de data mobile ou interdire les couverts en plastique n’est pas une solution écologique. Mais j’imagine que c’est toujours plus simple que de se mettre les industriels producteurs de produits merdiques à dos.
Les doléances | Documentaires société
Cinq ans après les gilets jaunes, que sont devenus les témoignages des cahiers de doléances ? "Nous sommes le sol sur lequel vous marchez, ça ne peut plus durer, on va se soulever ou s'effondrer. Et c'est vous qui allez tomber de haut, pas nous. Puisque nous sommes le sol sur lequel vous marchez. " C'est une des doléances retrouvées dans les cahiers citoyens du Nord. Depuis trois ans, des milliers de contributions sont "enterrées" dans les archives départementales des 101 départements français. Depuis les doléances révolutionnaires, il n'y avait pas eu d'exercice de démocratie directe avec une aussi large participation : environ 2 millions de contributions au total. Comment ces textes, éminemment politiques, ont-ils pu être occultés du débat public ? Alors que les taux d'abstention s'envolent à chaque élection et que les Français s'éloignent inexorablement de la politique, il est urgent d'aller rouvrir ces cahiers !